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Les joies du terrible two...

Alice a eu 2 ans le 26 mars dernier ; nous sommes donc en plein coeur du terrible two...

Comme je l'avais indiqué lors d'un post précédent, les vraies colères ont commencé au mois d'août 2017. On a géré à peu près durant les mois qui ont suivi, mais la période février-mars a été très difficile. Certains jours, elle faisait deux ou trois colères qui pouvaient durer jusqu'à 1 heure (et quand je parle de colère, c'est vraiment LA colère avec hurlements, sanglots, une petite fille qui tape par terre, claque les portes du buffet, court après son papa pour le taper). Sur le coup j'ai même pensé qu'elle avait mal quelque part car elle a enchaîné une angine, une grosse gastro et une double otite, tout ça avec les dernières molaires qui sont en cours de sortie depuis des mois... 

Bref ça a été très compliqué et à certains moments son papa (qui s'occupait d'elle à la maison à plein temps), en était même au point de ne plus la supporter :(((

La situation a un peu évolué depuis : mon conjoint a retrouvé du travail donc Alice va chez la nounou à plein temps depuis début avril ; ça s'est calmé un peu au niveau des colères mais je ne doute pas que cela reviendra très vite :p

En revanche elle s'est mise à faire une crise au moment du coucher le soir : ça a commencé il y a quinze jours, brutalement sans crier gare : au moment d'allumer la lumière du couloir elle a montré le salon du doigt comme si elle voulait y aller. Puis elle a voulu enlever sa turbulette, et  une fois couchée elle a hurlé comme jamais. On l'a laissée dans son lit mais elle l'a escaladé, est tombée et s'est fait une bosse, donc les pleurs ont redoublé... Je ne sais plus comment ça s'est fini mais bon bref pas top :(

Le lendemain, mon conjoint a réaménagé la chambre de manière à pouvoir la mettre dans un lit "de grande". Elle avait l'air contente, a joué avec ses doudous... et puis on l'a vue débarquer dans le salon, tranquille dans sa turbulette :D Hurlements en la recouchant ; du coup on l'a remise dans le lit à barreaux.

On s'est dit qu'elle avait peut-être peur de quelque chose, donc maintenant chaque matin je lui annonce tout le déroulement de la journée, du lever jusqu'au coucher. Le soir, quand on quiitte la chambre on laisse la lumière allumée et la porte ouverte jusqu'à ce qu'elle dorme. On a eu une grosse colère un soir, mais sinon la plupart du temps cela se passe bien. C'est vraiment stressant :-(

Du coup je retrouve mes vieux démons de l'année passée : j'appréhende chaque coucher même si j'essaie de ne pas le montrer ; j'appréhende les vacances où elle va devoir dormir dans un endroit qu'elle ne connaît pas (une mezzanine en plus, dans la même pièce que nous...)

Je me demande toujours comment font les autres pour passer leurs enfants dans un lit normal en deux coups de cuillère à pot, pour les balader dans des endroits différents et que tout se passe bien, pour ne pas se taper des colères sans cesse et des crises pour le coucher... Quelquefois je me dis qu'on s'y prend mal, qu'on n'a pas les clés. Il y a quelques jours, n'en pouvant plus j'ai demandé à une amie les coordonnées de la pédopsy qu'elle a vue pour sa fille ; je n'ai pas encore appelé car il y a un peu de mieux mais je n'exclus pas de téléphoner un de ces quatre... Trop de névrose chez moi et j'ai peur de les transmettre à ma fille (c'est peut-être d'ailleurs pour ça qu'elle fait des crises).

 

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